Après l’exposition Divagations amoureuses inspirée du livre de Roland Barthes Fragments d’un discours amoureux, Madeleine Filippi propose un second volet Les Heures grises de réflexion sur le paradigme de la solitude amoureuse chez Ségolène Brossette Galerie.

Ce texte de Roland Barthes qui a pour ambition de donner voix à l’amoureux, réussit le tour de force de toucher à l’universel, car il parle du vécu humain. On se reconnait tous ici dans l’amoureux. Il se fait l’échos de cet individu qui, pour reprendre l’auteur, « parle en lui-même, amoureusement, face à l’autre » face à l’être aimé, qui lui ne s’exprime pas signe que le discours amoureux est finalement toujours d’une extrême solitude. 

L’exposition Les heures Grises, interroge le paradigme de l’ennui dans le couple. Usuellement perçu comme un moment éprouvant d’une intense et morbide monotonie.  

C’est aussi un temps de latence propice aux fantasmes où le désir se tapis dans l’ombre et interroge le manque.