YIA ART FAIR

Fabien de Chavanes

et Christine Mathieu

Vernissage le 18 Octobre 2018, de 11h à 22h – Exposition jusqu’au 21 Octobre 2018

Alors que nous sommes en pleine révolution numérique, Christine Mathieu et Fabien de Chavanes s’interrogent sur nos origines:

– Christine Mathieu à travers l’histoire des femmes:
la manière dont elles ont pu transcender leur condition grâce à leur créativité

En explorant les collections de plusieurs musées nationaux de la Basse et de la Haute Normandie, elle a pu admirer et ensuite photographier des coiffes féminines Normandes et des parures en den- telles à l’aiguille: oeuvres de femmes modestes restées dans l’anonymat. Ces pièces de textiles sont aujourd’hui inscrites au patrimoine national français.

«Ce sont, pour moi, des fées de l’ordinaire, des magiciennes du quotidien, elles ont fait entrer dans leurs foyers, par la perfection de leur pratique exigeante, le goût de la beauté, le respect des valeurs associées à la créativité. (…)Il m’a paru important de réinscrire dans le courant de la création artis- tique contemporaine ces témoignages d’une expériences intime liée à l’histoire de la condition des femmes.»

– Fabien de Chavanes à travers l’histoire de l’Homme, de l’Homme qui devient un signe, mesure du temps.

Fabien de Chavanes a réalisé tout un travail en référence à « l’Homme de Vitruve » de Léonard de Vinci. « L’homme de Vitruve » avait pour vocation de montrer à travers la science et l’art, la perfec- tion du corps humain et son lien avec l’architecture. Les esquisses montrent plusieurs poses en un seul dessin pour donner la sensation de mouvement.

Fabien représente quatre variations d’une seule et unique chorégraphie d’un personnage vêtu de blanc ou de noir, à l’intérieur d’un cube blanc. Ce cube devient un cadre. Le corps devient un signe. Le cercle dans lequel s’inscrit « l’Homme de Vitruve » est ici matérialisé par le parcours qu’inscrit au sol le personnage dans son déplacement. Le corps (signe) devient ainsi une mesure du temps.

Via leurs œuvres, notre histoire apparaît telle une partition de musique à plusieurs temps. Nous finissons par entendre un chant, un chant du passé d’il y a plusieurs millénaires.